BDV4C - Vidéodescription de la vidéo d'introduction au cours
Aide à la navigation : Cette transcription de la vidéo présente en alternance les paroles des personnes interviewées et les éléments visuels de la vidéo qui sont porteurs de contenu.
Avis aux lectrices et aux lecteurs : Seul ce qui nous semblait pertinent pour saisir ce qui se passe ainsi que l'ambiance qui règne autour des personnes interviewées a été décrit.
Description sonore
Une musique instrumentale d'ambiance se fait entendre tout au long de la vidéo.
Description visuelle
À l’écran, on voit une ribambelle de silhouettes humaines dessinées. En dessous, on peut lire le titre « Entrepreneuriat ‒ la planification d’une entreprise ».
Puis, l’écran change et l'on voit les logos de deux compagnies : Fairfield Circuitry et EnTK. En dessous des logos, le sous-titre « Deux modèles à suivre… » Puis, le logo de Fairfield Circuitry reste seul à l’écran. On voit ensuite apparaître l’entrepreneur Guillaume Fairfield.
Guillaume Fairfield, propriétaire de Fairfield Circuitry
Les principales raisons que je suis devenu entrepreneur c’était beaucoup question de liberté, de... de... Ben d’horaire, mais aussi des choix de travail, de projets que je fais. Où je peux me lancer dans mes projets, des choses comme ça.
Description visuelle
On voit d’abord Guillaume Fairfield en train de parler. Derrière lui, sur fond blanc, le mot « Liberté ». On voit ensuite des pédales d’effets sonores produites dans son entreprise.
Guillaume Fairfield
Dans mon entourage, les gens qui ont eu une grande influence, ce serait mon père qui est musicien, mais qui était musicien plus jeune, maintenant qui est devenu ingénieur de son. Qui a son studio d’enregistrement. Mon père est musicien… mon frère est musicien aussi hem… Puis aussi beaucoup dans les amitiés qui se sont créées avec le temps.
Description visuelle
Au moment où il évoque son père et son frère musiciens, deux silhouettes masculines se dessinent derrière lui, entourées de notes de musique, puis, en dessous, deux silhouettes féminines alors qu’il évoque les amitiés.
Guillaume Fairfield
Beaucoup de gens qui contribuent aux idées d’une façon, qui contribuent à la validation de ce que je fais puis je vais puiser là-dedans mon influence.
Description visuelle
On voit des images d’un groupe de musiciens avec chanteur en performance.
Guillaume Fairfield
Les principales étapes liées au démarrage ça été… Pour moi ça été premièrement de développer le « brand » un peu, pis le premier produit. Puis, ensuite, ç’a été de développer un plan d’affaires à l’aide d’un programme municipal à Gatineau, qui m’a aidé à cadrer un peu le projet. Ça m’a permis d’avoir des petites subventions, des petits prêts, donc ça l’a aidé un peu au fonds de roulement au début qui était très important. Ensuite, ç’a été tranquillement de développer les produits, les marchés puis tout ça.
Description visuelle
À mesure qu’il les nomme, les étapes s’inscrivent derrière lui à l’écran. On peut lire : Étape : 1. Développer la marque, 2. Développer le plan d’affaires et 3. Développer les marchés. Entre l’étape 1 et 2, on revoit des images des pédales produites chez Fairfield Circuitry.
Guillaume Fairfield
Une fois que je m’étais décidé de me lancer en entreprise ben... Ben j’ai commencé ça chez nous parce que c’était plus économique. Donc ça, ça m’a permis d’avoir des coûts d’opération très bas. Là, forcément, ben à mesure que ça là grandit, j’ai commencé à engager du monde, pis là, c’est devenu un problème d’être chez nous. On s’est, on s’est trouvé un atelier, puis c’est essentiellement ça… Puis, c’était les premières... Les premiers trois ans ça été ça pas mal.
Description visuelle
On voit tour à tour des dessins de la maison de monsieur Fairfield puis de l’Atelier de Fairfield Circuitry apparaître à l’écran.
Guillaume Fairfield
Les principaux défis dans le lancement de mon entreprise ça aurait été je dirais la délégation de responsabilités.
Description visuelle
Les mots clés « Défis » et « Délégation de responsabilités » apparaissent à l’écran.
Guillaume Fairfield
Plus l’entreprise grandit, plus… Moins t’as de temps pour t’éparpiller pis t’as besoin de « focusser » sur ta profession ou ta... ou tsé... ton… Le côté technique ou ce en quoi t’es bon. Donc de déléguer ça été… Ça été difficile, pis ça l’est encore.
Description visuelle
On voit Guillaume Fairfield ainsi qu’une de ces employées à l’œuvre à l’atelier de Fairfield Circuitry, en train de fabriquer les pédales d’effets sonores.
Guillaume Fairfield
L’accès aux sous : c’est sûr le financement c’est difficile, mais bon, ça y’a façon d’y aller à petite échelle comme je disais de faire les choses avec des petits moyens pis tsé de grandir tranquillement.
Description visuelle
Les mots « Financement » et « Grandir tranquillement » apparaissent à l’écran lorsqu’ils sont prononcés.
Guillaume Fairfield
Donc de trouver un balan là-dedans, de trouver un balan dans quelque chose, dans une entreprise qui a une taille avec laquelle t’es à l’aise, qui te ressemble encore. Ça peut être difficile considérant où le marché veut que t’ailles, tsé, pour rester viable. Je dirais que la mission de l’entreprise c’est de... de créer des effets sonores, des effets pour les guitaristes ou les musiciens en général.
Description visuelle
Les mots « Rester viable », puis « Mission de l’entreprise : créer des effets sonores » apparaissent à l’écran.
Guillaume Fairfield
Ensuite, plus spécifiquement, on essaie... On essaie de créer quelque chose qui est unique donc qui ne se trouve pas nécessairement. Pis ça, on fait ça en regardant ce qui est disponible pis en essayant d’amener un peu notre saveur particulière.
Description visuelle
Des images de musiciens en train de jouer avec des équipements produits par Fairfield Circuitry défilent à l’écran. Puis les mots « Créer quelque chose d’unique » et « Saveur particulière ».
L’écran devient blanc et le logo de l’entreprise EnTK y apparaît.
Renée O’Neil, propriétaire de EnTK
J’ai choisi la voie entrepreneuriale parce que... Il n’y’avait pas d’autres voies pour arriver à mes fins. Le produit que je cherchais dans le marché était juste pas disponible. J’imagine que je n’avais pas non plus le goût de, de donner mon idée à quelqu’un d’autre.
Description visuelle
On voit en alternance des images de madame O’Neil qui s’adresse à la caméra et des images d’elle en train de travailler à l’ordinateur dans les bureaux de sa compagnie.
Renée O’Neil
J’avais le goût de l’essayer moi-même. J’avais une vision assez précise de ce que je voulais faire. Puis, je pense que je n’avais pas confiance que quelqu’un d’autre pourrait rendre justice à ma vision. Donc je me suis dit : « Je vais me lancer moi-même. »
Description visuelle
Pendant que madame O’Neil parle, on voit des images de vêtements pour bébés produits par sa compagnie. Certains ont de petits dessins imprimés, sur l’un d’entre eux on peut lire les mots « Franco du Nord ».
Renée O’Neil
Bien, en fait, je suis entrepreneuse parce que je suis franco-ontarienne et je suis une Franco-ontarienne convaincue.
Description visuelle
Derrière madame O’Neil, on voit des images vidéo du drapeau franco-ontarien flottant dans le vent.
Renée O’Neil
Je suis, je suis une des rares entreprises à but lucratif, franco-ontarienne, à vocation culturelle et identitaire.
Description visuelle
On voit un autre T-shirt produit par la compagnie EnTK, sur lequel on peut lire : « Franco-ontariens depuis 1615 ».
Renée O’Neil
J’ai un bac en administration, c’est là ma formation en entrepreneuriat. Parce que ça m’a donné des notions de base, quand même en gestion, en comptabilité, en finance. Assez pour me permettre de me lancer en affaires et de… de m’informer sur ce que je devais faire.
Description visuelle
À mesure qu’ils sont prononcés, les mots « Baccalauréat en administration », « Gestion », « Comptabilité » et « Finance » apparaissent à l’écran.
Renée O’Neil
Je n’ai pas vraiment pris d’autres formations, ça a vraiment été de l’apprentissage sur le tas.
Description visuelle
On voit madame O’Neil travailler dans son atelier. Les mots « Apprentissage autonome » apparaissent à l’écran.
Renée O’Neil
J’avoue qu’il y a des ressources dont j’aurais probablement pu profiter, par exemple avec des organisations comme Invest Ottawa que je n’ai pas fait et j’aurais vraiment pu profiter d’un mentor dans le domaine si j’en avais eu un.
Description visuelle
LE logo d’Invest Ottawa apparaît à l’écran derrière madame O’Neil.
Renée O’Neil
Les principaux défis pour lancer l’entreprise je dirais que c’est premièrement le financement et aussi la recherche de fournisseurs et le temps.
Description visuelle
À mesure qu’ils sont prononcés, les mots « Défis », « Financement », « Recherche de fournisseurs » et « le temps » apparaissent à l’écran.
Renée O’Neil
Certainement, je n’ai pas une entreprise de services, j’ai une entreprise de produits, donc j’ai un inventaire. Les coûts ont été plus élevés que ce que j’avais prévu. Ma plus grande fierté par rapport à EnTK et tout le cheminement que j’ai fait comme entrepreneure c’est : 1. d’être encore là.
C’est de commencer à voir la profitabilité qui se pointe à l’horizon, mais surtout c’est de voir à quel point cela a touché une corde sensible.
Description visuelle
On voit en alternance des images de madame O’Neil s’adressant directement à la caméra et des images de ces produits, dont un T-shirt Franco du Nord et un autre sur lequel il est écrit : « RESTER CALME Oui il y a des francophones hors Québec ». On voit aussi des images, filmées au Festival franco-ontarien, avec des gens qui portent fièrement les vêtements produits par la compagnie EnTK.
Renée O’Neil
Il y avait certainement un marché pour ce genre de produit là. Un petit point de fierté particulier, le Musée canadien de l’histoire vient de rouvrir sa nouvelle salle de l’histoire canadienne et un T-shirt EnTK a été choisi pour la section sur les Franco-ontariens. EnTK j’espère ne perdra jamais de vue sa mission culturelle et identitaire. C’est une entreprise franco-ontarienne qui existe par fierté franco-ontarienne. Pis j’espère que... J’espère que mon entreprise est une source de fierté pour dire, ah, on est capable, pis on est capable de se lancer en affaire et de réussir.
Description visuelle
Lorsqu’ils sont prononcés, les mots « Mission culturelle et identitaire » ainsi que « Source de fierté » apparaissent à l’écran.
Renée O’Neil
Parce que ça va bien mes affaires, j’ai eu un excellent mois de septembre cette année. Pis dire que oui, même si c’est un marché limité, on peut réussir en répondant aux besoins des Franco-ontariens.
Description visuelle
Sur la dernière image de la vidéo, on peut lire « Merci à Fairfield Circuitry et EnTK », avec le logo des deux entreprises.
Fin.